Aujourd’hui, le podcast du Think Tank Diapason a le plaisir d’accueillir Gilles Yabi pour ce huitième épisode de l’année 2024.

Rentrée des grands et moins grands
Prise de recul, Moment de pause, de réflexion
Vous en demandez encore :) ?

Prolongation avec cet épisode !

Nous attendions cet échange avec Gilles depuis longtemps car le Think Tank Wathi - https://www.wathi.org - dont il est le fondateur réfléchit à l’Afrique et spécifiquement à l’Afrique de l’Ouest depuis 10 ans maintenant.

Pour Diapason, tout jeune Think Tank d’un an, Madagascar fait partie de cette Afrique, parmi les 17 pays ayant acquis leur indépendance il y a un peu plus de 60 ans et dont la phase de recherche et de reconstruction de soi est nécessaire.
Un échange passionnant !

Une approche fine, un regard différent, une parole nuancée.
Prenant en compte le temps long de l’histoire et de l’évolution des événements où souvent nous tâtonnons.
Construisant les fondations et les piliers nécessaires pour un avenir durable et bénéfique à tous.

Avec Gilles, nous avons abordé des sujets sensibles concernant la géo-politique et la géo-économie en considérant l’Afrique dans la place qu’elle a aujourd’hui, c’est-à-dire : l’interdépendance économique ; comment ces pays peuvent-ils être aussi pauvres avec autant de ressources naturelles ?
« La RDC par exemple dit-il ne sera jamais tranquille, eu égard aux besoins actuels de l’occident (batteries, voitures électriques, téléphones…) »

Gilles nous rappelle aussi que la colonisation et la décolonisation ont eu des conséquences destructrices pour les pays concernés, cependant, il appartient aussi aux africains et à Madagascar de prendre leur destin en main en commençant à participer à la table des négociations afin que lesdites ressources par exemple, soient le moteur de leur économie par le biais de la transformation.

Nous commençons juste à mettre des mots sur nos maux et nous oublions, dans notre impatience que les pays européens et autres pays occidentaux ont mis beaucoup de temps avant de parvenir leur société actuelle.

A tâtons certes et en construction en même temps, bon vol à l’Afrique,

Et à vous, Bonne visualisation et bonne écoute !

Son livre coup de coeur :
Wole Soyinka (Auteur nigérian, Prix Nobel de Littérature )
Il te faut partir à l’aube https://www.babelio.com/livres/Soyink...

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Aujourd’hui, le podcast du Think Tank Diapason a le plaisir d’accueillir Johary Ravaloson pour ce septième épisode de l’année 2024.

Johary se qualifie comme un écrivain de fictions.
En fait il est aussi éditeur, traducteur, archéologue de personnages historiques…

Cet épisode est décidément bien adapté à la pause estivale !!
En même temps, pourquoi cet échange avec Johary sur le Podcast de Diapason qui est un Think Tank ?

Parce qu’à discuter de livres, d’auteurs, de littérature…bien sûr nous avons d’abord évoqué le choix de la langue pour écrire : le français pour s’ouvrir et aussi ouvrir la langue afin de mener son lecteur vers un univers malgache, tananarivien où il a grandi ou de l’Isalo… que nous parvenons à nous imaginer en parcourant ses pages.

Nous avons discuté de la problématique de la traduction : des va-et-vient entre les deux langues – français & malgache - car Johary mène aussi d’autres combats, celui notamment de faire redécouvrir des auteurs traditionnels et académiques tels que Emilson Daniel Andriamalala dont il a traduit quelques œuvres comme Fofombadiko par exemple.
Et celui aussi, ô combien précieux, d’offrir aux enfants d’ici, de Madagascar et d’ailleurs des contes, des histoires anciennes à travers de beaux livres, graphiques et bilingues de surcroît !

Ce qui les a amenés lui et son épouse ,Sophie Bazin, à lancer leur propre maison d’édition Dodovole dont l’objectif était d’abord d’offrir aux enfants des livres d’arts ! Et comme vous le savez ou le découvrirez, les ouvrages qu’ils éditent sont de véritables œuvres esthétiques.

Autre belle initiative, ils ont créé « Les Lettres de Lémurie », telle une plateforme d’écrivains de la zone des Mascareignes dont « l’idée de mettre ensemble les énergies pour sortir de l’insularité » est née sur les marches du salon du livre des Comores : menées par quelques têtes de pont et aussi pour faire connaître la relève.

Johary nous a aussi partagé cette culture malgache baignée d’oralité : du kabary, des Faribolana ou des clubs de poésie qui existent. Une vraie dynamique toujours en cours et en vie. Un monde qui s’ouvre d’ailleurs de plus en plus aux femmes.

Et en parallèle, un monde de l’écrit qui chemine…des traditions anciennes du Sorabe à l’alphabet latin imposé par Radama en 1823 aux maisons d’éditions très religieuses d’abord et à présent quelques rares éditeurs d’ouvrages profanes qui naissent et se développent malgré un marché bien restreint.

Ce qui ressort du miroir que l’écrivain nous renvoie ici, ponctué par des apartés historiques qu’on aimerait creuser, ce sont de nombreux sujets à approfondir sur fond de questionnement que toute société en construction comme Madagascar se pose :

- Tradition / Modernité
- Hiérarchie / Egalité homme-femme
- Oralité / Ecriture
- Religion / Droit d’avortement
…

Débats et réflexions à mener sur Diapason !

Bref, je ne peux que vous souhaiter une belle écoute et de belles lectures !

Son livre coup de coeur :
Feux, fièvres, forêts de Marie Ranjanoro
https://boutique.laterit.fr/fr/nos-productions/568-livre-feux-fievres-forets-marie-ranjanoro.html

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Aujourd’hui, le podcast du Think Tank Diapason a le plaisir d’accueillir Agathe Tiana Randrianarisoa pour ce sixième épisode de l’année 2024.Agathe est directrice associée chez Anjara Reasearching Consulting qu’elle a fondé et elle est aussi chercheuse associée au sein de l’unité mixte IRD Dial.

Agathe nous a plongé dans son univers qu’est la recherche. Notamment celle qui vient du terrain. Un terrain «miné» au sens propre comme au sens figuré car l’un de ses sujets de prédilection est celui de l’extraction minière.
Cet épisode a été instructif et passionnant à plus d’un titre quand un pays comme Madagascar a pour réputation de regorger de ressources minières (cobalt, ilménite, nickel…)

Grâce à Agathe, nous apprenons que :

· Madagascar est un pays jeune quant à son activité d’extraction minière

· Il produit et exporte beaucoup moins que d’autres pays africains mais c’est voué a augmenter

· La réglementation et le cadre de ces activités sont toutes aussi embryonnaires mais des étapes-cles ont récemment été franchies

· Les recommandations d’Agathe lors de sa première étude ont contribué à nourrir la réflexion des parties prenantes sur les reformes du Code Minier en 2023

· En revanche…la promulgation des directives n’ayant pas encore été effectuées, ces nouvelles règles ne sont malheureusement pas encore appliquées

· C’est dommageable lorsque les redevances par exemple ont été fixées à la hausse (2% à Madagascar vs 8-10% au Kenya pour des minerais bruts comparables) et que celles-ci devraient - selon leur bon usage - bénéficier aux territoires et aux communautés entourant ces exploitations

Car en évoquant les impacts de ces activités minières, Agathe s’est attelée avec toute une équipe à les étudier. Son sujet s’est cette fois-ci focalisé sur les femmes, les enfants, les personnes à handicap avec une étude tout juste sortie en Mai 2024.

Elle nous détaille ici la méthodologie utilisée :

· 4 sites miniers : Ambatovy usine, Ambatovy mine, Toliara sands project, RT/QMM

· 3 phases de l’activité minière : Avant extraction, en extraction, post-extraction

· Les impacts économiques/sociaux / santé / décision migratoire …

Cet approfondissement permet de faire ressortir des premières données qui nous amènent à nous interroger sur les impacts positifs et la relativité de cette notion dans ce cadre…. et la taille des chantiers à adresser.

En effet, du fait d’un nombre limité d’emplois crées auxquels les populations locales peuvent prétendre à cause d’un manque d’éducation et de formation adéquates, certaines conséquences sociétales sont désolantes :

· la prostitution des jeunes filles

· l’abandon scolaire

· la délinquance des jeunes

qui viennent se rajouter aux problèmes de santé dus aux rejets miniers ainsi qu’à la pollution de l’air.

Agathe a déjà ses prochains sujets d’étude.Car elle estime aussi que c’est de cette belle manière qu’elle agit à son échelle et nous sommes privilégiés d’avoir eu ce temps précieux avec elle.

Nous vous invitons à lire les études jointes mises à disposition et bonne écoute !

Les études citées :
Mai 2024 : Les impacts socioeconomiques des industries extractives sur les femmes, les jeunes et les personnes en situation de handicap
Juillet 2022 : Recommandations pour améliorer les impacts de l'industrie minière à Madagascar

L’ouvrage qu’elle a cité :
The People smuggler de Robin de Crespigny - Histoire vraie d’Ali Al Jenabi

https://www.abc.net.au/news/2012-05-07/haigh-people-smuggler-or-the-schindler-of-asia3f/3994310

Aujourd’hui, le podcast du Think Tank Diapason a le plaisir d’accueillir Yohann Fare pour ce cinquième épisode de l’année 2024. Yohann, agronome de formation est directeur technique et responsable de la zone Océan Indien chezKinomé.

Kinomé est une entreprise de l’économie sociale et solidaire fondée en 2005 par Nicolas Métro pour répondre au défi mondial de la déforestation en changeant le regard de l’Homme sur lui-même et sur la nature pour faire émerger de nouveaux modèles de développement humain et économique.

Yohann fait partie de ceux qui vivent au jour le jour les actions de développement local et de protection de l’environnement. Sa trajectoire l’a amené à s’intéresser à l’un des sujets-clés : Il s’est pour cela formé à l’agronomie.

A l’instar de nombreux pays du Sud, Madagascar pays encore très rural et agricole fait encore face à la pauvreté et à la faim. Paradoxalement, ces phénomènes touchent d’abord les agriculteurs. Par ailleurs, Madagascar dispose d’une biodiversité unique. Comment nourrir l’humain et se développer sans hypothéquer l’environnement ? De la théorie à la pratique il y a tout un cheminement car les belles idées qui ne prennent pas en compte toutes les dynamiques humaines et des écosystèmes sont en général voués à l’échec.

Yohann ayant lui-même vécu cet apprentissage tout en naviguant entre la sociologie, la géographie, l’économie rurale, nous livre ici quelques enseignements qui ont été tirés de sa propre expérience.
Il a constaté notamment la nécessité :
- d’un diagnostic global
- de l’implication des communautés locales
- de l’interdisciplinarité (agronomie, économie, financière…)
- de la mobilisation d’une grande diversité d’acteurs : secteur public, privé, ONG …

Il nous entraîne aussi dans cet univers riche et foisonnant du cacao, du coton, de la préservation des forêts…de la grande Ile en nous décrivant au passage l’importance de pratiques telles que l’agroforesterie où l’arbre protecteur préserve les cacaoyers, le poivrier, le gingembre, source de résilience aux effets du réchauffement climatique. Un optimiste conscient des défis à affronter et contributeur aux innovations indispensables que ce soit en termes de modèles agricoles ou de modes de financement en prenant en compte la rentabilité forcément différée de ce secteur.

Enfin, Yohann réitère et insiste sur l’importance de l’intégration d'autres parties et dans cet esprit, il nous partage un exemple d'orchestration commune avec des organismes comme Miarakap ou WWF dans le cadre de la création d’un nouveau fond pour «aller plus loin », jouer une partition à plusieurs mains pour que la symphonie soit belle à créer.

Bonne écoute !

Les ouvrages qu’il a cités :
Erik Orsenna, Eric Fottorino, Christophe Guillemin - Besoin d’Afrique – Ed Fayard
Père Pedro et Pierre Lunel – Insurgez-vous – Ed du Rocher
René Dumond – Démocratie pour l’Afrique – Ed du Seuil

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Aujourd’hui, le podcast du Think Tank Diapason a le plaisir d’accueillir Bamadi Sanokho pour ce quatrième épisode de l’année 2024. Bamadi est directeur de projet chez Red Mangrove Advisors.

R.M.D.A. est une équipe de professionnels qui œuvrent à créer et renforcer les conditions d’un développement économique et social durable. Ils apportent un appui des acteurs du Nord et du Sud à :

• -Suivre, évaluer et mesurer progrès et impacts dans une logique d’amélioration continue,

• -Renforcer les liens entre Migration et Développement en valorisant notamment l’apport des diasporas,

• -Construire des écosystèmes (financiers et non-financiers) favorables à un secteur privé diversifié et résilient.

Ce que nous avons trouvé passionnant en échangeant avec Bamadi, c’est qu’il est parvenu à incarner de nombreuses dimensions de ce qu’est un membre de la diaspora.

Dimension conceptuelle d’une part sur la construction de son identité, multiple comme il la décrit parce que tel est son parcours qu’il nous raconte depuis les années 1990 :

• Une trajectoire qui l’a mené de l’associatif à l’engagement public en tant que maire-adjoint, puis ensuite au sein de RMDA

• Construction de son identité

• Identité non sclérosante, plurielle et dynamique

Dimension “performante”/”agissante” d’autre part car selon lui “c’est dans l’action que l’on existe et que l’on se définit; être diaspora, c’est avant tout se définir comme étant agissant”.
Il évoque notamment les notions de co-développement, de double-espace quant aux lieux d’actions ainsi que des projets de solidarité.

Et il poursuit avec de nombreux autres thèmes qui méritent chacun une masterclass :) !

• La terre d’origine , la terre d’accueil

• La façon dont l’individu a quitté son pays

• Qui définit souvent son mode d’action par la suite
  

• L’attractivité de la terre d’accueil

• L’insertion

• L’intégration
  

• L’évolution de la forme d’aide au fur et à mesure des périodes

• Les transitions générationnelles / des pratiques

• Les trajectoires individuelles / Les dynamiques personnelles
  

• Les stratégies des états sur l’attraction des talents par les pays d’accueil

• La diaspora comme moyen de rayonner pour la terre d’origine

  
  

  Et… enfin, une observation particulière de la part du praticien du monde africain qu’il est, où il amène chacun à réfléchir sur la malgachitude en posant le sujet du “Tropisme Merina”.
  

Sa citation-phare :
Amadou Hampâté-Bâ
Extrait d’Aspects de la civilisation africaine

« De même que la beauté d'un tapis tient à la variété de ses couleurs, la diversité des hommes, des cultures et des civilisations fait la beauté et la richesse du monde. Combien ennuyeux et monotone serait un monde uniforme où tous les hommes, calqués sur un même modèle, penseraient et vivraient de la même façon ! N’ayant plus rien à découvrir chez les autres,comment s’enrichirait-on soi-même”.

Bref, je ne peux que vous souhaiter une belle écoute !

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Aujourd’hui, le podcast du Think Tank Diapason a le plaisir d’accueillir James Ranaivoson pour ce troisième épisode de l’année 2024.

James est un membre de la Diaspora malgache partageant aujourd’hui sa vie entre La Réunion, Madagascar et le Luxembourg. Il a mené une carrière internationale ces 30 dernières années au sein de différents organismes financiers dont l’African Development Bank (la BAD), l’European Investment Bank (la BEI) ou l’Inter-American Development Bank.

Retraité très actif, il est désormais administrateur de la Fondation pour les Aires protégées et la Biodiversité de Madagascar (FAPBM) https://www.fapbm.org, administrateur/conseiller de fonds de capital-risque investissant à Madagascar et conseiller aux entreprises en recherche de financements étrangers, l’une de ses grandes réalisations récentes étant Sahanala : https://Sahanala.net avec un emprunt important de la BEI.

Ce parcours diasporique sur le grand saut de la terre d’origine vers des terres d’accueil inattendues est très instructif à de nombreux égards. Sur la recherche de soi, de cet équilibre entre des identités multiples, des expériences allant de l’Afrique, l’Europe aux États-Unis. Et de surcroît, cet incessant besoin d’agir et de participer sous des formats différents (entreprises, associatives, livresques…) pour apporter sa pierre à l’édifice, pour avoir des impacts mesurables.

Voici d’ailleurs l’ouvrage auquel il a participé : Liberal Democracy in Peril, Where we stand, where we must go– Todd A. Olson and Gjalt R. Smit, Morgan Wingersen, 2023.

Et les ouvrages qu’il a cités :
- Les Malgaches et l'abolition de la traite européenne des esclaves (1810-1817) : histoire de la formation du Royaume de Madagascar – Ranaivo G. Ratsivalaka, Hery Arivo, 1999

-Concept Webérien «Éthique protestante - capitalisme» et contexte de pauvreté – Aina Andrianavalona Razafiarison, L’Harmattan, 2017
- The Sloth Lemur’s Song: Madagascar from the Deep Past to the Uncertain Present - Alison Richard – William Collins, 2022

Vous souhaitant une bonne écoute !

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Aujourd’hui, le podcast du Think Tank Diapason a le plaisir d’accueillir Raoto Andriamanambe pour ce second épisode de l’année 2024.

Raoto est rédacteur en chef de Politikà, https://www.politika.mg, le magazine bimestriel de la Fondation Friedrich-Ebert-Stiftung (FES), qui s’impose comme un bastion de la démocratie participative à Madagascar.

Journaliste depuis toujours comme il se définit lui-même, pratiquer ce métier à Madagascar n’est pas une tâche aisée.
Nous évoquons des sujets divers tels que la liberté de la presse et l’écosystème des médias.
«101/180 sur l’indice de Reporter sans Frontières, il n’y a pas d’extrême à Madagascar » dit-il, « la liberté de la presse existe mais la pression est très forte ».

Des découvertes surprenantes, à approfondir :
- Raoto, parle de Madagascar comme un pays « orphelin de pays donateurs » contrairement à l’a priori que chacun pourrait avoir d’un pays classé comme l’un des plus pauvres au monde.
- Madagascar est le seul pays qui s’appauvrit depuis 63 ans sans avoir connu la guerre

Des constantes malheureuses, urgentes à adresser :
- Une élite économique prédatrice qui n’entraîne pas une redistribution de la valeur
- La famine dans le sud et des morts dont on ignore les chiffres jusqu’à maintenant
- La corruption généralisée

Un épisode riche, « généraliste » où nous évoquons de nombreux thèmes qui se relient et se rejoignent au cœur des défis et des enjeux malgaches. Sans plus tarder, je laisse place à ma conversation avec Raoto, un citoyen journaliste / journaliste citoyen :), grand lecteur, randonneur et fan de trail. Bonne écoute !

Les ouvrages qu’il a cités :
- Histoire de Madagascar, Construction d’une nation – coordonné par Sylvain Urfer
- L’énigme et le paradoxe, Economie politique de Madagascar – Mireille Razfindrakoto, François Roubaud, Jean-Michel Wachsberger
- Sapiens, une brève histoire de l’humanité – Yuval Noah Harari
- Passionné d’Amélie Nothomb
- Passionné de Mangas
- La trilogie des fourmis - Bernard Weber
- 1984 – George Orwell

Café littéraire à Antananarivo :
- Michèle Rakotoson – Ambatomanga, Le silence et la douleur
- Annick de Commarmond – Loin sous les ravenales

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Aujourd’hui nous avons le plaisir d’accueillir et d’inaugurer le premier épisode du Podcast Diapason où nous accueillons Ketakandriana Rafitoson

- Executive director chez Transparency International

- Citoyenne engagée avec un parcours ponctué par de magnifiques initiatives comme YTD, Wake UP Madagascar...

Et quel épisode 😀! Un engagement de longue date qui ne s’est jamais arrêté depuis ses années lycée jusqu’à présent. Elle y évoque ses combats, ses convictions, ses aspirations autour de :

• La quête de la justice sociale

• Le Vivre ensemble

• La lutte contre la corruption

Les sujets ne manquent pas ! Quelle d'inspiration ! ✈️

Sans plus tarder, je laisse place à ma conversation avec Ke et vous souhaite une bonne écoute.

Les associations & initiatives de Ke :
- Liberty 32 : https://www.nocomment.mg/liberty-32-la-democratie-nexiste-pas-a-madagascar/

https://www.linkedin.com/company/liberty-32-madagascar/

- Wake UP Madagascar : https://afrikki.org/portfolio-posts/wake-up/

- WYLD : Women & Youth League for democracy : https://hrf.org/women-at-the-forefront-of-democracy-mobilizing-women-and-youth-in-madagascar/
- LIANA (Learning Initiative Aiming at Nonviolent Actions) : https://www.nonviolent-conflict.org/contributor/ketakandriana-rafitoson/

Ouvrages cités :

Why nations fail écrit par l'économiste américano-turc Daron Acemoğlu du Massachusetts Institute of Technology et le politologue James A. Robinson de l'université Harvard qui est paru en 2012.

Quiet: The Power of Introverts in a World... by Cain, Susan

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